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En pleine émotion, on a pu dénombrer de nombreuses arrestations pour apologie du terrorisme. Comme cet homme de 21 ans qui, ivre, a déclaré "Mon cousin Coulibaly, il n'a pas flingué assez de mecs comme vous". Il lui en coûtera 16 mois de prison. (D'après Slate.fr)

 

De même que ces enfants agés d'à peine 10 ans, qui n'ont pas voulu respecter la minute de silence, qui ont été convoqués par la police. 

Ce climat d'hypercontrôle ne semble pas s'apaiser, aux risques de voir les libertés individuelles menacées par une justice encore sous le choc d'un tel évènement. Ce que Charlie Hebdo a toujours défendu est en train de disparaitre.


 

«C’est une justice de défoulement, une justice de frustration, aussi rationnelle que nous quand nous frappons le meuble sur le pied duquel, mal réveillés, nous avons cogné notre petit orteil. […] Le terrorisme est pour le corps social comme une piqûre de guêpe: [...] cela arrache un cri de douleur, parfois des larmes. Mais ce n’est jamais mortel. Ce qui peut provoquer la mort, c’est la réaction excessive du corps face à cette agression. C’est le choc anaphylactique, le système immunitaire du corps qui, en surréagissant, finit par se détruire lui-même. C’est cette image qu’évoque pour moi cette pluie de condamnations. […] Non seulement cette répression absurde est inutile, mais elle est dangereuse.» (Maître Eolas, Slate.fr)